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LE JARDIN NATUREL PIERRE-EMMANUEL : des milieux en danger en Île-de-France

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Plusieurs milieux « naturels » en cours de raréfaction en l’Île-de-France, ont été créés de toutes pièces dans ce jardin de 6.300 m2, ouvert en 1996. La mare entourée de sa zone humide, la pelouse calcaire, la friche urbaine, un sous-bois.

Dans ce jardin , la biodiversité est à la fête : pas d’herbicides et des herbes fauchées seulement 2 fois par an : reviennent les insectes pollinisateurs et les agents de la dissémination : oiseaux, insectes, petits rongeurs, venant parfois du Père-Lachaise mitoyen ; avec les feuilles tombées des arbres, les branches élaguées sont maintenues dans le sous-bois : le sol s’enrichit d’humus (plus besoin d’engrais !) et les hérissons trouvent un abri : ils se nourriront des limaces et escargots qui menacent les plantes : pas besoin de pesticides !

étude de définition : avec les paysagistes Gilles Clément et Philippe NIEZ

concepteurs : Agnès BROCHET paysagiste DPLG, Laurent GERARD, Sylvestre VOISIN OGE écologie & Jean-Pierre BRUN SCB économie

accès : 120 rue de la Réunion, 75020 Paris (M° Alexandre-Dumas)

 

 


LA NATURE AU PÈRE LACHAISE (PARIS 20e)

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RENDEZ-VOUS : à l’entrée principale du cimetière, au croisement de la rue de la Roquette et du Bd. de Ménilmontant (M° Père-Lachaise ou Philippe-Auguste)


SAMEDI 25 SEPTEMBRE 2010, À 14H30 : SORTIE DE BOTANIQUE GRATUITE : DIVERSITÉ DES ARBRES AU PÈRE-LACHAISE (20e)

Par les âges qu’ils peuvent atteindre, les arbres semblent défier le temps ! A fortiori s’ils restent toujours verts, parce que leur feuillage n’est pas caduc, ce sont autant de symboles (ou de voeux) de vie éternelle. C’est pourquoi l’if, le cèdre, le cyprès, le houx, sont des arbres funéraires par excellence.

Pour certains d’entre nous, il semble invraisemblable qu’un arbre puisse vieillir et a fortiori mourir. Et pourtant : le grand hêtre pourpre, sur les hauteurs, planté peu après la création du cimetière (1804), n’en finit plus de perdre des branches : serait-ce un signe de réchauffement climatique ?

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Venez réviser vos arbres dans l’un des plus vastes arboretums intra muros (44 hectares), mais plus au calme que n’importe où ailleurs Clin doeil !

  • les frènes, sur les terrains les plus frais, volontiers sur l’argile verte (qui a la réputation de consommer si vite les corps) ;
  • les érables : le plane, le sycomore mais aussi le champêtre : il faut se rappeler au passage qu’avant que la butte ne devienne cimetière, il y avait ici des vignes, des boqueteaux et des prairies et qu’on y emmenait paître les chèvres (d’où le nom de ce chemin sur les hauteurs : le Chemin des chèvres) ;
  • mais aussi le merisier, les tilleuls et les robiniers qui donnent du si bon miel…

FRANçOIS-JOSEPH BÉLANGER (1744-1818) : LE FAISEUR DE BAGATELLE ET DE MÉREVILLE

François-Joseph BÉLANGER est un architecte et décorateur néo-classique né à Paris en 1744.

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Il commence sa carrière en imaginant des éphémères pour les Menus Plaisirs du Roi (1767).

Dix ans plus tard il achète la charge de premier architecte du comte d’Artois, frère du roi.

C’est pour ce dernier qu’il aménage le château de Bagatelle en 1777 :
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Aussi prompt à exécuter
Que hardi à concevoir
Il créa en 65 jours
Bagatelle et ses jardins.

Il travaillera aussi aux décors du château de Maisons-Laffitte.

Pendant la Révolution française, il séjourne à la prison Saint-Lazare. Il ne doit sa sauvegarde qu’à la chute de Robespierre.

En 1811 il reconstruit la coupole de la Halle aux blés, actuelle Bourse de commerce de Paris :
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En 1813, à la mort de Alexandre Théodore Brongniart, il se porte candidat à la reprise du chantier de la Bourse.

Il dessina plusieurs résidences pour l’aristocratie ou la finance parisienne (on lui doit ainsi le décor intérieur de l’hôtel Baudart de Saint-James, 12 place Vendôme) et exerça une influence notable sur la conception des jardins de son époque.

Il a également dessiné quelques meubles dont une luxueuse console en marbre bleu commandée par Louise-Jeanne de Durfort, duchesse de Mazarin, que l’on peut admirer à la Frick Collection de New York.

François-Joseph BÉLANGER s’est éteint à Paris, en 1818.

Il est enterré au Cimetière du Père-Lachaise, dans la 11e division, près de BRONGNIART (1ère ligne, W, 19) :
BÉLANGER près de BRONGNIART

L’inscription sur la stèle annonce :

Amant passionné de son art,
il en comprit tous les secrets,
unissant tous les talents au génie.
Il se montra supérieur à Kent
$dans les jardins de Melville (Méréville ?),
digne émule de Michel-Ange
dans la coupole de la Halles aux blés.


DIMANCHE 20 MARS 2011, À 10h30 : VISITE GUIDÉE GRATUITE : LE JARDIN NATUREL (Paris 20e)

Au début du 18e siècle, le quartier n’était qu’un village entouré de champs et de vignobles…

mare du Jardin Naturel en avril - image Paul-Robert TAKACS

Un jardin « naturel » est livré fin 1996

• mars 1990 : éude de définition par les paysagistes Gilles CLÉMENT et Philippe NIEZ
• début 1993 : appel à candidatures
• 27 avril 1993 : la Ville de Paris désigne l’équipe Agnès BOCHET / Virginie FORMIGÉ et Sylvestre VOISIN lauréate de la consultation
• juin 1994 : début des travaux (consolidation du mur du Père Lachaise)
• septembre 1994 : début des travaux d’aménagement du jardin
• décembre 1995 : ouverture au public de la première tranche (aire de jeux pour les enfants)
• mai 1996 : achèvement des plantations et du jardin
• 22 septembre 1996 : ouverture au public

Sa vocation : sensibiliser à la biodiversité et à la fragilité des milieux naturels d’Île-de-France

Sur 6.500 m² sont présentées un peu plus de 200 espèces végétales d’Île-de-France (156 herbacées et 45 ligneux) répartis en :

• une friche urbaine
• une mare
• une prairie humide
• un sous-bois
• une pelouse calcaire sèche

Un jardin sauvageon, dont la gestion est écologique

• pas de traitements aux insecticides ni herbicides (des plantes envahissantes sont limitées à la main), pas d’engrais
• pas d’arrosage
• l’herbe est fauchée 2 fois par an
• les tailles sont limitées
• les feuilles mortes ne sont pas ramassées

Rendez-vous

entrée du Jardin Naturel

120, rue de la Réunion, Paris 20e

S’y rendre

M° Alexandre-Dumas + 10 min. de marche

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