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ENFIN DES VACHES SUR UNE ROYALE PRAIRIE

Des Bretonnes Pie Noir vous donnent Rendez-vous aux Jardinspienoir.jpg

L’association Téma La Vache, en partenariat avec le Musée d’Archéologie Nationale et le Domaine national de Saint-Germain-en-Laye, inaugure l’installation du premier troupeau de vaches du XXIème siècle sur la prairie de la terrasse Le Nôtre. 

Téma la vache a son compte twitter, relayant plein d’info croustillantes et de RV immanquables : http://twitter.com/#!/temalavache 

(communiqué par Fabien R.)


PROTECTION DES ESPECES, PROTECTION DES ESPACES : conférence-projection de Paul-Robert TAKACS

Comment protger un petit oiseau

Comment protéger une espèce ?

La question, en apparence simple, appelle souvent une réponse à côté : trop souvent, c’est son habitat, ou « seulement » la qualité de ce milieu dont elle n’est qu’une composante, qui s’étaient dégradés. Le nombre d’institutions, organisations et associations de protection de la nature met en évidence la difficulté qu’il y a à protéger la biodiversité – a fortiori des plantes et des animaux menacés de disparition.

Des conventions plus ou moins locales prennent le relais des lois nationales ou internationales, pour assurer une continuité et une logique de protection efficaces.

On protègera moins une espèce que le fonctionnement d’un ensemble d’espèces, dans leur milieu.

PLAN

INTRODUCTION : la biodiversité 

I. complexité des questions de protection

A. Protéger, mais de quoi ?

B. Que faut-il protéger exactement ?

C. Comment protéger ? 

II. diversité des acteurs et des dispositifs 

A. De l’échelle internationale à l’échelle nationale

B. De l’échelle supra-nationale à l’échelle nationale

 

C. De l’échelle nationale à une échelle plus locale

D. L’échelle régionale

E. L’échelle parisienne

CONCLUSIONS 

bibliographie sommaire

CHABAUD Catherine, Préserver la mer et son littoral, Éditions Glénat, 2008

CHARVOLIN Florian, L’invention de l’environnement en France : chroniques anthropologiques d’une institutionnalisation, Éditions La découverte, 2003

DALLOZ (éditeur), Code de l’environnement, 2007

DESMOULIN Gil, La communauté européenne et la protection des espaces naturels : des financements européens au service de l’action locale, Éditions des Presses universitaires de Limoges, 2001

FETTERMAN Georges, La nature en Île-de-France, Éditions Delachaux et Niestlé, 2007

FROMAGEAU Jérôme et al., Protection des espaces naturels et histoire du droit Éditeur : Société française pour le droit de l’environnement, 1987

LA DOCUMENTATION FRANÇAISE (éditeur), Guide de la protection des espaces naturels et urbains, 1991

LA DOCUMENTATION FRANÇAISE (éditeur), Conservation de la biodiversité et politique agricole commune de l’Union européenne : des mesures agro-environnementales à la conditionnalité environnementale, 2007

MIOSSEC Alain, Les littoraux : entre nature et aménagement, Éditions Armand Collin, 2004

web 

- Biodiversité : http://www.ile-de-france.environnement.gouv.fr/profilenvironnement/2thematique/1biodiversite 

- Union Internationale pour la Conservation de la Nature : www.iucn.org

- Comité français de l’UICN : www.uicn.fr 

- Commission européenne > volet Natura 2000 : http://www.europa.eu.int/comm/environnement/nature/natura.htm

- Ministère de l’écologie et du développement durable dédié à Natura 2000 : http://www.natura2000.ecologie.gouv.fr
- Parcs naturels nationaux : www.parcsnationaux.fr

- Institut Français de l’Environnement : www.ifen.fr 

- Fédération des parcs naturels régionaux : www.parcs-naturels-regionaux.tm.fr

- Conservatoire du littoral et des rivages lacustres : www.conservatoire-du-littoral.fr 

- Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique : http://inpn.mnhn.fr/inpn/fr/biodiv/znieff/index.htm 

- Conservatoires botaniques nationaux : http://www.ecologie.gouv.fr/-Conservatoires-botaniques-.html 

- Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien : http://cbnbp.mnhn.fr/cbnbp/ 

- Espaces verts parisiens et gestion écologique : www.jardins.paris.fr


PARC DÉPARTEMENTAL GEORGES VALBON, PLUS CONNU COMME PARC DE LA COURNEUVE (93) : LE PLUS GRAND PARC D’ÎLE-DE-FRANCE

Le parc se situe sur l’ancien lit de la Marne. Celle-ci en se retirant laissa une zone humide et marécageuse ainsi que des sols d’alluvions qui furent exploités par les maraîchers, nombreux dans le secteur jusqu’à un passé récent. La faune et flore aquatiques sont l’un de ses intérêts.
Plus connu sous le nom de Parc de la Courneuve, il a été officiellement rebaptisé parc Georges-Valbon le samedi 9 janvier 2010, en hommage au premier président du Conseil Général de Seine-Saint-Denis.

commune concernées : La Courneuve, Saint-Denis, Stains, Dugny (Seine-Saint-Denis) et Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise).

surface : 415 ha

gestionnaire : Conseil Général de Seine-Saint-Denis

HISTORIQUE

Des cultures de céréales étaient pratiquées du Moyen Âge au xixe siècle, puis des cultures maraîchères (dès 1820) pour l’approvisionnement de la capitale.

Ces terrains situés dans la partie basse du département, quasiment au niveau de la Seine, étaient très humides et inondables.

Ainsi le site était traversé par plusieurs rivières et rus : le Croult, le Rouillon, la Vieille Mer, la Morée, la Molette et de nombreux petits ruisseaux de drainage complétaient cet ensemble.

L’idée de réaliser une promenade publique sur le site date de 1925 à l’initiative du Conseil général de la Seine qui réserve 800 ha de terrain ; l’idée est relancée en 1934, mais il faut attendre 1954 pour qu’un avant-projet soit réalisé ; le paysagiste Albert Audas imagine un projet similaire à celui du Bois de Boulogne avec de grandes allées pour les voitures…

Une première tranche de 136 ha est réalisée en 1960.

Dans les années 1960, l’ouest de la zone actuelle du parc abritait le bidonville de la Campa, où vivaient dans le plus grand dénuement des centaines de familles, notamment d’origine nord-africaine et espagnole, qui furent relogés plus tard dans les cités HLM du secteur3.

Avec la création du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, le projet change de perspective et sera réservé aux piétons.

Le parc de La Courneuve grandit par tranches successives :

- années 1960 : 136 ha sont aménagés recréant la nature au travers de massifs boisés et de prairies rustiques traversées par de nombreux sentiers.
- années 1970 : de nouveaux paysagistes, Alain Provost et Gilbert Samel, vont créer un monde totalement artificiel composé de vallons, coteaux, lacs, belvédères.
- années 1980 : le public veut être plus près de la nature. Les trois lacs supérieurs sont aménagés de manière à permettre un meilleur équilibre biologique. Un combat est mené contre le projet d’une autoroute A16 qui aurait traversé le parc, finalement abandonné.

LE PARC

Le parc compte de grands espaces verts, sauvages ou aménagés dont sept plans d’eau naturels (l’étang des Brouillards) ou artificiels (le Grand lac de 12 hectares, le Vallon…) et même des cascades de 12 mètres de haut.

La roseraie comprend 45 000 roses de 120 variétés.

On plante chaque année 90 000 bulbes.

La Vallée des fleurs, composée de plantes vivaces, s’étend sur 1,6 hectare.

ÉCOLOGIE & BIODIVERSITÉ

Une partie du parc est classée site Natura 2000.

FAUNE

- poissons Introduits par des promeneurs ou fortuitement par des oiseaux d’eau, le brochet, la perche, le poisson-chat et la perche-soleil sont les prédateurs les plus présents. On y trouve également la carpe miroir, la carpe cuir (visibles dans le Grand Lac et dans le petit lac à côté du Pont Iris), la tanche, le gardon et le goujon, la brème commune, la brème bordelière ainsi que le poisson rouge.

- amphibiens Entre autres, le crapaud calamite, des salamandres et des tritons.

- oiseaux Si certains sont difficiles à observer, ce n’est pas le cas de la pie, qui fréquente les prairies du Parc
Parmi les 140 espèces inventoriées, l’espèce emblématique du parc est le blongios nain, le plus petit des hérons d’Europe. Plusieurs couples nicheurs de cette espèce menacée y sont observés et s’y reproduisent. Autres espèces rares, le martin pêcheur et le pic noir sont régulièrement observées dans le Parc, parce qu’ils y trouvent des habitats favorables à leur alimentation ou leur reproduction. De nombreux oiseaux d’eau migrateurs (fuligule milouin, canard souchet, bruant des roseaux, grèbe castagneux, butor étoilé8, chevalier guignette…) font escale dans le parc. De même, grâce au phénomène de marnage de l’étang des Brouillards et du Vallon, les oiseaux limicoles (gravelots, bécassines…) peuvent s’arrêter et se nourrir dans le parc. Plus communes, poule d’eau, grèbe huppé, le cygne, foulque sont des habitués des lacs, alors que les bois abritent le rouge-gorge, la mésange, le pic vert, le pic épeiche et le hibou moyen-duc. Faucon crécerelle, épervier d’Europe, alouette des champs sont visibles en milieu ouvert.

- mammifères Le parc étant enclavé dans une zone urbanisée, le nombre d’espèces de mammifères reste limité. On peut néanmoins parfois observer le renard roux, qui se reproduit dans le parc, ainsi que de nombreux lapins de garenne, souvent peu farouches.
Parfois, on observe fouines, belettes et hérissons.
L’analyse des déjections des hiboux moyen-duc indiquent la présence de musaraignes musette, campagnols des champs, mulots sylvestres, souris grises dans le parc, ainsi que le lérot d’Europe et le rat des moissons, plus rares dans le département.
Des chauve-souris chassent au-dessus de plans d’eau du parc, malgré l’absence de bâtiments ou de vieux arbres où elles pourraient s’établir.

FLORE

Une riche végétation, horticole (séquoia, cèdre du Liban, gingko biloba, tulipier de Virginie ; rosiers ; tulipes & dahlias…), mais aussi sauvage, dont toute la gamme de plantes aquatiques (de pleine eau, de berge ou de marécage) dont des saules, des aulnes, le rubanier ou l’utriculaire commune, plante carnivore flottant entre 2 eaux.

GESTION ÉCOLOGIQUE

Les pairies ne sont fauchées qu’une fois par an, à la fin de l’été pour respecter le cycle des plantes et de la faune.
25 gardiens à cheval ou à VTT.

CONCLUSION

Parc très apprécié (près de 2 millions de personnes par an),…
La diversité de ses paysages, son relief et l’aménagement harmonieux des espaces naturels et des équipements pour les jeux et le sport en font un parc attractif, à voir absolument et en toutes saisons.

VISITES

Le parc compte 8 chemins de randonnée.

2 parcours autour des lacs, de 1 ou 2 km, comportent des stations illustrées avec une information sur la faune et la flore autour du lac. Le premier parcours mène de la Maison du Parc aux berges du Grand Lac ; le second du Pont Iris aux rivages des lacs supérieurs. Idéal aussi en famille.

Des visites guidées et des animations nature pour découvrir la faune et la flore, des ateliers et des expositions sont proposés toute l’année : renseignements à la Maison du parc (01 43 11 13 00)

ATTENTION : HORAIRES VARIABLES

- du 1er janvier au 28 février : de 7h30 à 18h00
- du 1er mars au 31 mars : de 7h30 à 19h00
- du 1er avril au 30 avril : de 7h30 à 20h30
- du 1er mai au 30 août : de 7h00 à 21h00
- du 1er septembre au 30 septembre : de 7h30 à 20h00
- du 1er octobre au 30 octobre : de 7h30 à 19h00
- du 1er novembre au 31 décembre : de 7h30 à 18h00

A NE PAS RATER

- la Maison du Parc : organise de nombreuses manifestations, expositions et visites thématiques
- le belvédère, situé à 35 mètres au-dessus du Grand Lac, permet de profiter d’une vue panoramique sur le parc
- la végétation autour du Grand Lac et…
- …sur le lac, en faisant du pédalo

ACCÈS

55 bis avenue Waldeck Rochet, 93 120 La Courneuve
RER B La Courneuve Aubervilliers
Bus 249, 250 ou 302

CONTACT

tél. : 01 43 11 13 00


conférence-projection PLANTES INVASIVES : DANGER ?

Phytolaque d’Amérique, Renouée du Japon, Myriophylle du Brésil…

Souvent amenées par l’homme, de manière involontaire ou intentionnellement (pour l’agrément de ses jardins, ses industries…), des espèces végétales exogènes s’établissent dans nos écosystèmes.

Après des débuts timides, l’envahissement peut faire tache d’huile : les conséquences se multiplient et, parfois, s’aggravent. Pour l’homme, leur présence peut entraîner de graves difficultés, notamment économiques ou de santé. Pour l’environnement, en revanche, les plantes invasives sont désormais unanimement considérées comme la seconde source de perte de biodiversité, après la destruction volontaire des milieux.

Comment réagir ?

Le Mimosa, Acacia dealbata (FABACEAE) : plante invasive en Provence (dessin Paul-Robert TAKACS)
Le Mimosa, Acacia dealbata (FABACEAE) : plante invasive en Provence (dessin Paul-Robert TAKACS)

 

PLAN

Introduction : les biomes, héritages de l’histoire de la terre

1. définition

2. aire de répartition naturelle d’une espèce

3. causes des invasions

4. conséquences des invasions

5. éliminer ou pas ?

6. méthodes d’éradication

7. invasives : et alors ?

 

BIBLIOGRAPHIE

collectif, Plantes et animaux envahissants, Éd. Fayard, 2005

MULLER Serge, Les espèces végétales invasives en France : bilan des connaissances et propositions d’actions, in Rev. Écol. (Terre Vie), Suppl. 7, 2000

VITOUSEK P. M. et al., Introduced species : a significant component of human-caused global change in New Zeeland, Journal of Ecology n°21 : 1-16, 1997

 


LE JARDIN SAUVAGE SAINT-VINCENT (Paris, 18e)

visite guidée GRATUITE le dimanche 11 septembre 2011, à 10h30

le Jardin sauvage Saint-Vincent, à Montmartre - image Paul-Robert TAKACS mai 2011

situation : face au n° 14, rue Saint-Vincent

surface : 1.480 m2

création : 1985

Ancien jardin de l’une des plus anciennes maisons de Montmartre (celle qui a abrité à partir de 1960 le Musée du Vieux Montmarte, accessible par le 12, rue Cortot), devenu propriété de l’Hôtel Demarne au XIXe s., puis square public au début du XXe s., l’espace est abandonné à lui-même pendant une vingtaine d’années avant sa réouverture en 1985. Voici donc comment est née cette friche urbaine.

Au début des années 80, la décision est prise d’y redonner un accès restreint, après un aménagement très léger : consolidation de la pente, aménagement d’un sentier, creusement d’un bassin. Un regret : quelques espèces animales et végétales y ont été introduites : la friche est donc plus que jardinée…

Un espace vert écologique

En plus d’un aménagement léger, le jardin bénéficie aussi d’une gestion douce : il évolue assez librement depuis 1985. On ne fait pratiquement que limiter les plantes qui prennent trop d’envergure, ou qui deviennent trop présentes. Le public est notamment invité à l’arrachage du trop plein de lierre et d’orties, à l’ouverture, en avril et à la fermeture, en novembre. Il n’y a bien entendu pas de produits chimiques ici. Et les animaux sont les bienvenus : on accueille par exemple les insectes dans des logements fabriqués exprès : depuis 2006, vous êtes dans un « espace vert écologique ».

Intérêts des friches urbaines

Les friches et autres délaissés laissent, a fortiori en ville, une place et donc une chance (un refuge, en un mot) aux plantes & animaux indigènes, qui constituent ce que l’on nomme la biodiversité banale. Banale peut-être, mais, par définition, la plus à même de vivre bien dans la région, sans nécessité de remanier le sol, ni d’arroser plus que ça, ni de traiter leurs maladies. En effet, si elles ont des pucerons, elles auront aussi des coccinelles !

Quelques regrets

- quelques plantes et animaux ont été introduits au moment de la réouverture au public, mais c’est le cas essentiellement à l’endroit du bassin ;

- on pourrait jardiner davantage l’endroit, en supprimant quelques arbres et quelques lentilles d’eau sur le bassin, pour donner un peu d’énergie à ce jardin qui a faim.

Accès restreint

Le jardin se repose de novembre à mars.
Du 1er avril au 31 octobre, sauf jours fériés et week end de vendanges à la vigne de Montmartre voisine, on accueille les scolaires (primaires, collèges et lycées) en animation, en semaine. Le grand public est reçu en visite libre le week end, mais il est prudent de vérifier si l’accès est possible, le cas échéant entre 13h30 à 18h30 (à 18h en octobre).

s’y rendre : M° Lamarck-Caulaincourt


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