UN PLAN BIODIVERSITÉ POUR LA VILLE DE PARIS
lu in 20 Minutes Grand Paris du 14 novembre 2011
La Ville de Paris va adopter un Plan pour favoriser la biodiversité
par Magali GRUET
Penser biodiversité lorsque l’on imagine l’aménagement de Paris. C’est l’objectif que vise le Plan biodiversité qui sera adopté aujourd’hui au Conseil de Paris, à travers une série de mesures dédiées aux 4 000 ha de verdure parisienne existante.
Planter mieux. On ne plantera plus au hasard. Désormais, les variétés qui pourront fournir des fleurs, des fruits ou des graines susceptibles de nourrir des espèces animales présentes dans la région seront favorisées. L’accent sera aussi mis sur les arbres qui peuvent offrir un support de ponte.
Construire végétal. La Ville compte créer sept nouveaux hectares de toitures végétalisées, dont au moins quinze nouveaux jardins en terrasses, dans des bâtiments existants ou à construire. Il est aussi question de créer quarante nouvelles mares ou milieux humides.
Polluer moins. Terminée l’utilisation de produits phytosanitaires de synthèse dans les espaces publics qui sont gérés par la Ville. Paris s’engage aussi à convaincre les autres gestionnaires d’espaces verts sur le territoire parisien, comme les bailleurs sociaux, Réseaux ferrés de France ou encore l’Assistance publique- Hôpitaux de Paris.
Connecter davantage. Les espaces verts et les axes d’eau ne sont d’aucune utilité à la biodiversité s’ils ne sont pas connectés entre eux. La Ville va donc travailler à créer les liaisons qui manquent pour favoriser la circulation des espèces.
Éduquer les populations. Un Observatoire de la biodiversité va être créé pour permettre aux Parisiens de s’emparer du sujet. Ils pourront ainsi être appelés à observer la nature qui les entoure. Depuis plusieurs années, la région fait appel à la mobilisation citoyenne pour l’aider à décompter les papillons, les escargots et les limaces.
Bientôt une ceinture verte. Paris veut ouvrir la petite ceinture et les talus du périphérique à la population et installer de la végétation sur les passerelles qui enjambent le boulevard.
LA DÉPOLLUTION BIOLOGIQUE : conférence-projection de Paul-Robert TAKACS
conférence-projection de Paul-Robert TAKACS
Certaines plantes, mais aussi des champignons et des bactéries sont capables de dépolluer notre environnement. Ils se nourrissent d’huiles, d’hydrocarbures, de métaux lourds, de substances radioactives, d’engrais et de pesticides. La dépollution biologique est une solution d’avenir.
INTRODUCTION : POLLUTIONS & DÉPOLLUTIONS
- pollutions de l’air, du sol, de l’eau
- techniques conventionnelles de dépollution
- une solution « récente » : la phytoremédiation
I. RAPPORTS ENTRE LES PLANTES & LE MILIEU
A. fonctionnement des racines
B. fonctionnement des feuilles
C. fonctionnement des tiges
II. DU FONCTIONNEMENT DES PLANTES À LA PHYTOREMÉDIATION
A. phytostabilisation
B. phytostimulation de l’activité microbienne
C. phytoextraction
D. phytodégradation
E. phytovolatilisation
III. PHYTOREMÉDIATION
A. dépolluer l’air
B. dépolluer le sol (sec)
C. dépolluer l’eau (et les sols inondables) : faculté de dépollution des écosystèmes humides
CONCLUSION
- inconvénients & avantages de la phytoremédiation
- phytoremédiation et développement durable
- des méthodes d’avenir qui progressent chaque jour
Le parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse triple sa superficie
Créé en décembre 1985, le parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse (Yvelines) est le plus ancien des quatre parcs naturels régionaux franciliens et le plus proche de la capitale. Nathalie Kosciusko-Morizet a salué le renouvellement et l’extension de ce parc par décret du 3 novembre 2011.
Un double défi
Dans le cadre de la révision de sa charte, le parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse relève aujourd’hui un double défi : le quasi triplement de sa superficie passant de 25 000 à 63 320 hectares et le respect de nouvelles exigences environnementales. Il entend notamment lutter contre l’étalement urbain, protéger son patrimoine naturel, culturel et paysager, se mobiliser face au changement climatique, maintenir une économie locale vivante et contribuer à l’accueil et l’éducation du public.
« En Ile-de-France, plus qu’ailleurs, les pressions sont fortes sur les espaces ruraux. Confrontés à l’urbanisation, aux coupures par les autoroutes ou les voies ferrées et à l’extraction de matériaux de carrières, l’avenir de ces espaces est un enjeu majeur pour l’aménagement de la région. Le renouvellement de la charte du Parc National Régional de la Haute Vallée de Chevreuse a permis de renforcer la prise en compte du développement durable dans toutes les orientations d’aménagement mises en œuvre par les collectivités territoriales. Premier Parc Naturel Régional créé en 1985 en Ile-de-France, le parc de la Haute Vallée de Chevreuse contribuera ainsi, avec les 3 autres parcs régionaux qui l’ont rejoint depuis, à l’équilibre du projet du Grand Paris », a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet.
Le parc enrichit son patrimoine naturel
L’extension du périmètre permet d’enrichir le parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse sur deux aspects. Son patrimoine naturel intègre les massifs de Rambouillet et Saint-Léger, confortant ainsi sa dimension forestière. Le parc affirme également sa dimension agricole et paysagère au travers de communes appartenant au département de l’Essonne.
Enfin, son patrimoine bâti est renforcé par de nouveaux sites remarquables. On relève notamment la présence de deux châteaux classés, Courson-Monteloup et Saint-Jean-de-Beauregard. Plusieurs édifices constitués soit d’un château, d’un parc et de ses dépendances, soit d’ensembles de bâtiments de fermes anciennes exceptionnellement bien conservées, en cœur de village ou dans les hameaux, viennent s’ajouter à ces deux grands domaines.
lu le 7 novembre 2011 sur : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-parc-naturel-regional-de-la,24957.html
BERGES DE SEINE : RÉÉCRIRE LA DESTINÉE DU FLEUVE À PARIS
http://bergesdeseine.paris.fr/flash/index.html
LE PARC MARTIN LUTHER KING (EX-CLICHY BATIGNOLLES) PARIS 17e
dans le cadre des Journée Parisiennes de l’Énergie et du Climat
visite guidée gratuite ce samedi 8 octobre 2011, à 14h30
introduction : un éco-quartier exemplaire : aménagement du quartier, autour de la maquette
RV à la Maison du Projet Clichy Batignolles, 147 rue Cardinet (M° Brochant)