visite guidée des parcs, jardins et paysages de Paris


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Liste des articles dans la catégorie I. HISTOIRE DE L’ART DES JARDINS.

LA FORÊT RÉGIONALE DE BONDY (CLICHY-SOUS-BOIS 93390)

situation : au nord-est de Paris, au sein de Clichy-sous-Bois (Le Raincy 93390)

distance : à environ 30 mn

surface : 170 hectares

Il s’agit globalement d’un milieu humide avec les nombreux étangs (au nombre de cinq), mares et fossés, situé sur un plateau surplombant le pays d’Aulnoye.

Flore riche (à vérifier). Essences présentes : chênes, charmes, châtaigniers, hêtres, érables, saules et aulnes.

Équipements

Vastes espaces ouverts (football, frisbee…)
Pistes cyclables, pédestres et cavalières

Animations

Des animations & activités pédagogiques sont organisées régulièrement.

Bémol

Forêt très fréquentée. À éviter le weekend et les jours fériés.

Accès

transports en commun : RER E : station Le Raincy ou SNCF : Gare Le Raincy-Villemomble ou RER E, station Le Raincy


LE DÉSERT DE RETZ : UN IDÉAL DU PARC À FABRIQUES

Le Désert de Retz est un jardin anglo-chinois – ou folie – créé à la fin du xviiie siècle par un aristocrate, François Nicolas Henri Racine de Monville.
Établi dans un domaine de 40 hectares situé en bordure de la forêt de Marly, à Saint-Jacques de Roye (ou de Retz), dans la commune de Chambourcy (78240 ?), le Désert de Retz tirait son originalité de ses dix-sept fabriques et de ses essences rares importées des quatre coins du monde.
S’étendant aujourd’hui sur une vingtaine d’hectares, il est l’un des rares spécimens de « Désert » — cet endroit solitaire où l’on aimait se retirer et recevoir sans étiquette aux xviie et xviiie siècles — à avoir subsisté dans une forme proche de sa création d’origine.


SECONDE MOITIÉ DU XVIIIe SIECLE : L’INFLUENCE DU GOÛT ANGLAIS

À la suite de l’Angleterre, de grandes transformations devaient marquer l’art des jardins en France dans la seconde moitié du XVIIIème siècle :
- rejet de la régularité
- volonté d’imiter la nature
- recherche d’un pittoresque inspiré par la peinture de paysage.


PARC DÉPARTEMENTAL DE L’ÎLE SAINT-GERMAIN À ISSY-LES-MOULINEAUX (92) : LA NATURE A REPRIS SES DROITS

L’île Saint-Germain a une histoire parsemée de combats successifs contre une urbanisation et une industrialisation sauvages des lieux…

UNE ANCIENNE FRICHE MILITAIRE

L’île Saint-Germain est avant tout une terre agricole.

La construction du Comptoir central de Crédit Bonnard et Cie, puis du Pavillon de l’agriculture pour l’Exposition universelle de 1867 amorcèrent la transformation du site.

Pendant ce temps, l’île Seguin voisine accueillait avec les usines Renault un hôte important : les ouvriers affluent et trouvent à loger sur l’île Saint-Germain.

Cet hôte se révèle même un peu dangereux puisque le site subit en 1942 les dommages collatéraux d’un bombardement visant l’usine.

L’année 1964 a failli sonner le glas de ce site déjà fortement altéré. Le Schéma directeur d’aménagement de la région parisienne prévoyait la transformation de l’île Saint-Germain en zone portuaire, capable de stocker quantités de sable et de ciment. L’île ne devra son salut qu’à l’intervention ferme des élus de Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Meudon et du conseil général des Hauts-de-Seine.

En 1973, étape préalable au commencement des travaux, un syndicat mixte est constitué. 7 années plus tard, un parc de 12 hectares est inauguré.

Ce chantier colossal aura nécessité de démolir pas moins de 35 bâtiments, d’acheminer 45 000 m3 de terre végétale, de planter 1 500 arbres et 3 500 arbustes.

Ce parc a été réaménagé dans les années 1990, au moment de la prise de conscience d’un environnement à préserver : 8 hectares supplémentaires ont été aménagés, notamment entre 1993 et 1996.

La démarche est également passée par l’inventaire et l’étude des arbres et plantes spontanés qui paraissaient pourtant dépourvus d’intérêt. Une végétation digne d’être prise en compte, valorisée et développée a ainsi pu être répertoriée.

La mise en valeur de cette friche militaire est passé par un projet de préverdissement. Le projet paysager proposé en 1995 par Yves DESHAYES s’inscrit alors dans les nouvelles orientations environnementales du Conseil général qui prône la création de nouveaux parcs valorisant la flore et la faune spontanées. Le paysagiste, profitant des valeurs du patrimoine végétal présent sur l’île, invente alors le concept des « jardins imprévus » dont les principes sont de préserver la flore spontanée en place et de favoriser son épanouissement par l’application d’une gestion plus respectueuse de l’environnement selon les pratiques de la gestion différenciée.

A l’île Saint-Germain, les aménagements, créés autour d’espaces clos ou ouverts, s’appuient sur le développement de la végétation existante, valorisent l’apparition d’espèces végétales spontanées et encouragent la colonisation d’une faune très diversifiée sur les berges et dans les espaces isolés.

Ce retour à la nature, passant par la valorisation de la friche, n’est pas sans rappeler le concept du « jardin en mouvement » du paysagiste contemporain Gilles CLÉMENT, pratique où le jardinier ne contrarie plus le mouvement naturel des plantes vagabondes, mais au contraire l’épouse.

Plus encore, les jardiniers de l’île Saint-Germain poussent les limites de ces expériences et font des « jardins imprévus » un projet singulier où, au-delà de la mouvance de la gestion différenciée, le jardin est au plus près de la nature, évolutif et durable. Car si la valeur esthétique du jardin, de sa composition, de sa structure interne a une importance incontestable, le travail de création est d’abord considéré dans un respect obstiné des écosystèmes où le jardinier est amené à intervenir avec parcimonie. Ce dernier doit renoncer à l’emploi des engrais, à l’application de divers produits chimiques et aux techniques d’arrosage traditionnelles.

Cette orientation devrait être renforcée à l’avenir par la création d’une « Réserve naturelle départementale » faisant l’objet d’un suivi scientifique rigoureux. Déjà, quelques actions ont engendré une évolution en ce sens : la réalisation d’une mare entraînant le développement d’un biotope des milieux humides, et la culture des plantes messicoles (plantes des « moissons ») ressuscitant avec bonheur les bleuets et coquelicots disparus de nos paysages.

LE PARC

le jardin de lavandes
Le jardin de lavandes a l’accent du sud : il accueille toutes sortes de plantes méditerranéennes préférant les milieux secs, comme les lavandes, les sauges, les sarriettes.

les jardins imprévus
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Une balade dans les jardins imprévus fleure bon les vacances à la campagne : seul le chant des oiseaux a licence pour perturber le calme ambiant. Les vélos, aires de jeux ou de pique-nique, ainsi que les compagnons canins sont tenus éloignés de cet espace sensible afin d’en préserver la tranquillité. Tout passe, tout change, et les espèces évoluent librement au gré des saisons et au fil des ans. Grenouilles, tritons et es canards colverts se partagent les mares de ces jardins, tandis que les abeilles survolent paisiblement les lieux et effectuent d’incessants allers-retours jusqu’à leurs ruches.
Le belvédère offre la meilleure vue sur cette partie du site. Du haut de ce petit promontoire naturel, on peut observer et admirer les jardins imprévus dans leur globalité. En contrebas, un banc invite au repos et à la contemplation.

les jardins clos
Les jardins clos effectuent la transition entre les jardins imprévus et le parc. Quatre auvents protègent l’entrée du lieu. Semblable à la coursive d’un monastère, une allée ombragée longe les côtés de ce jardin rectangulaire et relie différents patios.
Les végétaux à caractère horticole se mêlent dans une réalisation qui recherche les harmonies de forme, de couleur, de volume et de hauteur.

le jardin des messicoles
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Le jardin des messicoles invite à découvrir des plantes sauvages un peu particulières. Les botanistes les appellent scientifiquement plantes messicoles, c’est-à-dire « qui accompagnent les moissons ». Les agronomes les appellent professionnellement « plantes adventices des cultures ». Les âmes bohèmes les appellent poétiquement « fleurs des champs ». Les esprits bougons les appellent avec amertume « mauvaises herbes »…
Les pratiques agricoles modernes menacent cette flore d’une grande diversité. Elle est, dans ce jardin, protégée et valorisée : le promeneur pourra ainsi redécouvrir la mielle des blés, le chrysanthème des moissons, le coquelicot, et de nombreuses autres espèces.

le jardin antérieur
Le jardin antérieur renoue avec l’histoire du site : au VIe siècle, l’île était propriété de l’abbaye Saint-Germain-des-Prés. A cette époque, la tradition voulait que les moines cultivent des potagers et plantent dans chacun d’entre eux des figuiers. La jardin antérieur, potager et fruitier, reproduit cette tradition : figure aujourd’hui dans ce lieu protégé un figuier.

le jardin des découvertes
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Ce jardin composé d’une mare écologique (visiomare) et d’un potager biologique permet aux enfants et aux plus grands d’apprendre, ou simplement de réviser le nom des plantes et des animaux tout en s’amusant. Il est conçu comme un petit labyrinthe en forme de coquille d’escargot. Tout au long du parcours, des étiquettes sont placées comme autant de devinettes.

CONCLUSION

Depuis plus de vingt ans, le parc départemental de l’île Saint-Germain abrite des jardins variés et inattendus où poésie végétale, patrimoines naturel et historique s’entremêlent harmonieusement.
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Plus encore aujourd’hui, il offre la vision d’une nature à la reconquête de son territoire où tout conduit à l’épanouissement d’une flore et d’une faune libres des contraintes urbaines pourtant si proches : à voir absolument !

ACCÈS

170, quai de Stalingrad
92130 Issy-les-Moulineaux

RENSEIGNEMENTS

animations, point informations et Halle : 01 55 95 80 70


Parc de Sceaux

Oeuvre d’André LE NÔTRE, le Parc de Sceaux date du XVIIe s.

Après qu’il ait déjà officié, semble-t-il, sur ses terres de SEIGNELAY (Bourgogne), André LE NÔTRE est demandé par Jean Baptiste COLBERT, entre autres Surintendant des Bâtiments, Arts et Manufactures de Louis XIV, à Sceaux, baronnie d’une cinquantaine d’hectares qu’il vient de racheter en 1670 aux POTIER DE GESVRES. Le tout premier château sera englobé par le château des COLBERT, admirable -et dont on ne connaît pas l’architecte. Il sera terminé pour 1673 par deux entrepreneurs : Jean GIRARD et Maurice GABRIEL :
IMAGE DU CHATEAU DES COLBERT
Ce château, vendu avec le restant du domaine au citoyen Jean-François Hippolyte LECOMTE, sera bientôt détruit après la Révolution (env. 1798), pour être revendu par l’homme d’affaires en petits morceaux, comme de nombreuses autres constructions et statues du parc.
Un château, beaucoup moins ample que celui des COLBERT étant entendu qu’il n’en occupera que l’emplacement du cors central, ne sera reconstruit qu’en 1856-1862 par Joseph-Michel LE SOUFACHé, pour les nouveaux propriétaires : les TRéVISE (1829-1923). C’est ce château que l’on connaît aujourd’hui, à plusieurs reprises très restauré depuis qu’il a été ravagé par la guerre de 1870.

LE NÔTRE aura travaillé au Parc pendant 20 ans (1670-1699), par tranches successives, au fur et à mesure des agrandissements :
-de 1670 à 1683 pour COLBERT, qui agrandit déjà le domaine qu’il avait acheté, par exemple tout le secteur entre le château et l’église, puis le secteur du Petit Château en 1682 ;
-de 1683 à 1690 pour son fils, le marquis de SEIGNELAY, avec un agrandissement majeur en 1687, qui amène le parc à son maximum de surface (227 ha) ;
-de 1690 à 1699 pour Mme de SEIGNELAY, après la disparition brutale du marquis.

2 axes sous-tendent son dessin, qui se réfèrent tous deux au château :
-l’axe principal, sensiblement Est-Ouest, monte à partir de l’Est, depuis Bourg-la-Reine, passe par la cour, traverse le château au sommet de la colline, et commence à dévaler la pente.
Avant l’agrandissement de 1687, le domaine butait net, peu après le château, à l’emplacement de la future Terrasse des Pintades, sur un mur d’enceinte. Depuis l’agrandissement, l’axe dévale longuement la pente et se redresse un peu pour finir à l’Ouest.

-l’axe secondaire est perpendiculaire au principal, donc sensiblement Nord-Sud, mais il est essentiellement latéral par rapport au château : il se déploie surtout sur sa droite : une cascade (détruite) descend la colline vers le Sud, du château jusqu’au au bassin du Grand Jet, avant qu’une pelouse encadrée d’arbres ne remonte… pour redescendre jusqu’à la grille de l’actuelle Croix de Berny. Dans le creux du creux, LE NÔTRE a remplacé par le bassin de l’Octogone l’étang d’une mare morte. En son centre, la Grand Jet s’élève jusqu’à 25 mètres de hauteur, grâce au dénivelé qui le sépare du réservoir qui l’alimente (actuel Bassin des Lilas). On a donné sur cet axe des fêtes somptueuses. La cours du duc mais surtout de la duchesse du MAINE (1700-1753) s’asseyait sur la pente qui descend de Berny, face à une scène qu’on installait sur le bassin, avec les cascades de LE NÔTRE derrière.

Quand, en 1687, le domaine est agrandi au Sud-Est par le marquis de SEIGNELAY, le successeur de COLBERT, jusqu’à faire 227 hectares, LE NÔTRE revient donner de l’air à son axe principal : il le prolonge vers le lointain à l’Ouest, par le Tapis Vert. Il faudra encore 2 ans de travaux de creusement pour donner une surprise parallèle à l’axe secondaire : Le Grand Canal, long (et plus exactement interminable) de 1 km. Le fond est sur un terrain naturellement imperméable, argileux et marneux.
C’est après la mort subite, en 1690, du Marquis de SEIGNELAY, qu’un entrepreneur achèvera les travaux prévus de rattachement de l’Octogone et du Grand Canal.

S’il n’y avait que ça, on se lasserait peut-être de la promenade :
-des jardins aussi autour du Petit Château ;
-comme le Nord était bucolique, du côté du Pavillon de l’Aurore (1672 Jules HARDOUIN-MANSART ; plafond peint par LE BRUN), depuis que Jean-Baptiste de LA QUINTINIE avait établi un potager clos de murs. Alors qu’à sa livraison, le Pavillon faisait un belvédère latéral, construit en saillie du mur d’enceinte, l’agrandissement au Nord-Ouest du domaine le reporta au centre du potager doublé : bel endroit, décidément, pour un réveil estival (ou même automnal) aux aurores !
-que de surprises au Sud du château aussi, en lieu et place de l’actuelle Plaine de l’Orangerie, vidée ! Au lieu du spectacle affreux des « jeux » et autres attroupements actuels, au-delà de l’Orangerie que Jules HARDOUIN-MANSART, ayant terminé celle de Versailles, édifie en 1686, se succédaient des cabinets de verdure : salle des Marronniers, cabinet des Coquillages, salle des Antiques, fontaine d’Éole et de Scylla, berceau de treillage. Après réflexion, heureusement, finalement, qu’il y a actuellement cette haie taillée improbable, pour barrer barre la vue (et l’ouïe…) à la frontière du jardin parallèle au mur Sud de l’Orangerie !

Il ne reste des constructions du parc des COLBERT et SEIGNELAY que :
-l’Entrée d’Honneur, avec se groupes d’animaux se battant (copies), flanquée des deux Pavillons de Garde entre lesquels on passe par un pont jeté au-dessus de douves sèches au tracé magnifique ;
-l’Orangerie, qui a perdu un pavillon et deux travées à la guerre de 1870 ;
-les Ecuries (très remaniées), avec leur très bel abreuvoir et bain à chevaux ;
-le Pavillon de l’Aurore ;
-le Petit Château, logement des hôtes des COLBERT : monument historique auquel les enduits sur la façade enlèvent beaucoup de l’allure ancienne ;

Du travail de LE NÔTRE :
-le tracé des allées anciennes est plutôt conservé (restaurations) ;
-le bassin de l’Octogone avec son Grand Jet ;
-le Grand Canal.

Ce dessin en H supporte d’autres axes, allées et cheminements, qui rejoignent diversement les différentes cotes de niveau. On a en effet un dénivelé de xxx m entre le château et le point le plus bas.

Quand Paris et sa petite couronne étaient encore réunis sous le nom du Département de la Seine, Jean-Claude-Nicolas FORESTIER, du Service des Promenades et Plantations de la Ville de Paris, après avoir fait racheter Bagatelle (1905), fait racheter Sceaux en 1929. à ses propositions de réaménagement du parc, on préférera celles de Léon AZEMA.

C’est donc AZEMA qui, dans le courant des années 1930, après le lotissement d’une partie du parc qui permettra de trouver des sous, modernise le domaine en restaurant et en simplifiant, tout en conservant de nombreux tracés et aménagements de LE NÔTRE (mais cependant moins que ceux qu’avait prévu de garder FORESTIER).
Il donne les nouvelles Cascades : du pur années 30. Sur les murs d’une grotte d’où l’eau commence à dévaler, 7 mascarons attribués à Auguste RODIN (1878). Initialement prévus pour les jardins du Trocadéro, on préférera les partager entre Sceaux et l’Escalier du Jardin des Serres d’Auteuil.
il conserve (plante ?) des Pins noirs d’Autriche (var. Laricio ?) sont maintenus en travers d’un tapis vert sur un côté du château ou en travers d’une allée.
côté Aurore, une glycine est installée dans un cèdre, dont l’ombre abrite deux statues années 30.
L’espace encaissé entre le joli Pavillon de l’Aurore et le Lycée LAKANAL est redessiné.

On reconnaît une patte années 30 qui tient beaucoup de celle de FORESTIER (cf. jardin d’Iris de Bagatelle), avec les murs et consoles d’if sévèrement taillé (et peut-être pas totalement à l’échelle ?), ainsi que le caissonnement de buis taillé qui reçoit des Iris latéralement et, depuis quelques années, un tapis millefleurs au centre -que je n’adore pas ;

Il fait aussi rapporter de Paris et remonter pierre à pierre la façade (classée) de ce qui sera le Pavillon de Hanovre : c’est le point de naissance de 3 nouvelles perspectives.

Actuellement, le domaine, géré par les Espaces Verts du Conseil Général des Hauts-de-Seine, est une vitrine de gestion environnementale : prairies, moutons invités à tondre les gazons…


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