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Liste des articles dans la catégorie 0B. ESPACES VERTS EN ÎLE-DE-FRANCE EN DEHORS DE PARIS.

APERçU DE LA GÉOLOGIE À FONTAINEBLEAU (77000)

La nature variée du sous-sol et la topographie figurent parmi les facteurs qui expliquent la remarquable richesse biologique du massif forestier de Fontainebleau. Les roches les plus anciennes affleurant dans le périmètre du massif sont des calcaires blanchâtres de la Formation du Calcaire de Champigny (Eocène supérieur, ~ 40 Ma.).
Épaisses d’une quarantaine de mètres, ces roches forment les falaises de la vallée de Seine et les coteaux escarpés de la vallée du Loing (Figure 1). Elles sont recouvertes par des argiles et des marnes vertes et blanches (3-5 m) des Formations des Marnes de Pantin et des Marnes d’Argenteuil, datées de l’Eocène supérieur et de l’Oligocène inférieur (~35 Ma.). Ce niveau, imperméable, génère au sommet du Calcaire de Champigny une zone humide jalonnée de sources et de mares. Cet épisode argileux est recouvert par une dizaine de mètres de calcaires blanchâtres ou grisâtres appartenant à la Formation du Calcaire de Brie (Oligocène inférieur, ~34 Ma.). Ces calcaires, qui forment le soubassement des « plaines » du massif forestier de Fontainebleau (Figure 1), sont souvent meuliérisés. Cette meuliérisation, par des phénomènes pédogénétiques complexes, a transformé les calcaires en roches siliceuses, plus ou moins caverneuses, de couleur grisâtre à brunâtres. Ces meulières forment des bancs irréguliers, plus ou moins discontinus, emballés dans une matrice argilo-sableuse, brune. La Formation des Sables et Grès de Fontainebleau (40-60 m), datée de l’Oligocène moyen et supérieur (~30 Ma.), forme les reliefs dominant les « plaines » du massif forestier. Cette formation, d’origine marine et constituée de sables siliceux, blancs, meubles, localement grésifiés, a donné naissance aux chaos et platières, si caractéristiques des paysages bellifontains (Figure 1). Le retrait de la mer qui a déposé ces sables laisse progressivement place à une succession de cordons dunaires orientées ONO-ESE, progressivement recouvert par des calcaires lacustres.
Ces calcaires blancs ou gris, épais d’une dizaine de mètres, constituent la Formation du Calcaire d’Etampes (Oligocène supérieur, ~25 Ma.) qui forme le soubassement des « monts » du massif forestier.

Carte et coupe géologique du massif de Fontainebleau et des Trois-Pignons

Les caractéristiques actuelles du paysage bellifontain sont en grande partie acquises pendant la période Quaternaire (0-2 Ma.). C’est durant cette période qu’une partie importante des formations géologiques du Miocène et du Pliocène (~25-2 Ma), qui affleurent plus au sud, a été érodée et que le réseau hydrographique actuel s’est mis en place .L’érosion a conduit à la mise à l’affleurement des formations décrites ci-dessus et, pour certaines d’entre-elles, à des modifications physico-chimiques complexes qui ont engendré la formation de grès ou de meulières. C’est également pendant cette période que se sont déposées, le long de la Seine et du Loing, différentes terrasses alluviales constituées de graves, sables et argiles. Enfin, la dernière période glaciaire a laissé de nombreuses empreintes encore visibles de nos jours . Les sables de Fontainebleau, particulièrement meubles, ont été déplacés par les vents violents actifs pendant cette période froide (phénomène de déflation, « sables soufflés »).C’est à cette période que l’on doit le décapage des chaos rocheux de la partie ouest du massif, la formation des dépressions ayant donné naissance à la plupart des mares de platières, aux dépôts dunaires surtout présents dans la partie orientale du massif et aux formations de type loessiques déposées sur les monts (« limons des plateaux »).
Ainsi, la nature calcaire, argileuse ou siliceuse du sous-sol, la topographie permettant des expositions variables à la lumière et la présence de plusieurs nappes phréatiques (nappe de Beauce, nappe des Argiles Vertes et nappes des platières) ont produit des conditions favorables au développement d’une grande variété de sols (lithosols, podzol, sols bruns…) et de biotopes à l’origine de la très grande richesse biologique du massif.

Auteur : Gabriel Carlier (MNHN / Département Histoire de la Terre)


LES SERRES DE PRODUCTION DE LA VILLE DE PARIS A RUNGIS

serres de production de la Ville de Paris à Rungis

3 hectares de serres et 40 hectares de pépinières pour produire presque toutes les plantes dont a besoin la Ville de Paris

Le centre horticole de Rungis a été créé en 1968 pour remplacer les serres de production du Fleuriste d’Auteuil, dont le terrain venait d’être amputé du tiers de sa surface à cause de l’aménagement du périphérique. La création des pépinières a été suivie de la construction de tunnels, puis de serres. Depuis 1988, les terrains d’Achères (16 ha) ont permis de compléter la production.

Un peu plus de 100 personnes travaillent à Rungis

Plus d’une cinquantaine aux pépinières et autant aux serres. Mais il n’y a pas que des jardiniers : une petite équipe gère les bâtiments et les installations : plomberie, chauffage, maçonnerie…

Le centre produit la plupart des plantes nécessaires aux espaces verts et intérieurs de la Ville de Paris

Les serres produisent à elles seules plus de 3 millions de plantes / an : 1,5 millions d’annuelles (estivales) 1,5 millions de bisannuelles (printemps) et plus de 100.000 plantes de décoration intérieure

La production de la pépinière dépasse 200.000 plantes / an : 3.000 arbres, 5.000 grimpantes, 120.000 arbustes, 15.000 rosiers et 80.000 vivaces.

Il s’agit au total de 850 espèces et 2000 variétés de végétaux en production.

Depuis 1995, la Protection Biologique Intégrée se substitue le plus souvent aux produits phytosanitaires chimiques

Il était nécessaire de trouver des alternatives à la lutte chimique, qui ne donnait plus de bons résultats, en particulier contre l’aleurode. De plus, il semblait nécessaire de restreindre les traitements phytosanitaires dans des locaux où la production implique la présence du personnel en permanence.

L’évolution des ravageurs est contrôlée chaque semaine par le comptage des adultes piégés sur les panneaux attractifs et des larves éventuellement présentes sous les feuilles.

RENDEZ-VOUS : à l’entrée des serres, 27, avenue de Fresnes, à Rungis (94150)

ACCES : ligne B du RER jusqu’à Croix-de-Berny, puis bus 396 en direction de Thiais : descendre à « Voie des Laitières »


PARC DÉPARTEMENTAL GEORGES VALBON, PLUS CONNU COMME PARC DE LA COURNEUVE (93) : LE PLUS GRAND PARC D’ÎLE-DE-FRANCE

Le parc se situe sur l’ancien lit de la Marne. Celle-ci en se retirant laissa une zone humide et marécageuse ainsi que des sols d’alluvions qui furent exploités par les maraîchers, nombreux dans le secteur jusqu’à un passé récent. La faune et flore aquatiques sont l’un de ses intérêts.
Plus connu sous le nom de Parc de la Courneuve, il a été officiellement rebaptisé parc Georges-Valbon le samedi 9 janvier 2010, en hommage au premier président du Conseil Général de Seine-Saint-Denis.

commune concernées : La Courneuve, Saint-Denis, Stains, Dugny (Seine-Saint-Denis) et Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise).

surface : 415 ha

gestionnaire : Conseil Général de Seine-Saint-Denis

HISTORIQUE

Des cultures de céréales étaient pratiquées du Moyen Âge au xixe siècle, puis des cultures maraîchères (dès 1820) pour l’approvisionnement de la capitale.

Ces terrains situés dans la partie basse du département, quasiment au niveau de la Seine, étaient très humides et inondables.

Ainsi le site était traversé par plusieurs rivières et rus : le Croult, le Rouillon, la Vieille Mer, la Morée, la Molette et de nombreux petits ruisseaux de drainage complétaient cet ensemble.

L’idée de réaliser une promenade publique sur le site date de 1925 à l’initiative du Conseil général de la Seine qui réserve 800 ha de terrain ; l’idée est relancée en 1934, mais il faut attendre 1954 pour qu’un avant-projet soit réalisé ; le paysagiste Albert Audas imagine un projet similaire à celui du Bois de Boulogne avec de grandes allées pour les voitures…

Une première tranche de 136 ha est réalisée en 1960.

Dans les années 1960, l’ouest de la zone actuelle du parc abritait le bidonville de la Campa, où vivaient dans le plus grand dénuement des centaines de familles, notamment d’origine nord-africaine et espagnole, qui furent relogés plus tard dans les cités HLM du secteur3.

Avec la création du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, le projet change de perspective et sera réservé aux piétons.

Le parc de La Courneuve grandit par tranches successives :

- années 1960 : 136 ha sont aménagés recréant la nature au travers de massifs boisés et de prairies rustiques traversées par de nombreux sentiers.
- années 1970 : de nouveaux paysagistes, Alain Provost et Gilbert Samel, vont créer un monde totalement artificiel composé de vallons, coteaux, lacs, belvédères.
- années 1980 : le public veut être plus près de la nature. Les trois lacs supérieurs sont aménagés de manière à permettre un meilleur équilibre biologique. Un combat est mené contre le projet d’une autoroute A16 qui aurait traversé le parc, finalement abandonné.

LE PARC

Le parc compte de grands espaces verts, sauvages ou aménagés dont sept plans d’eau naturels (l’étang des Brouillards) ou artificiels (le Grand lac de 12 hectares, le Vallon…) et même des cascades de 12 mètres de haut.

La roseraie comprend 45 000 roses de 120 variétés.

On plante chaque année 90 000 bulbes.

La Vallée des fleurs, composée de plantes vivaces, s’étend sur 1,6 hectare.

ÉCOLOGIE & BIODIVERSITÉ

Une partie du parc est classée site Natura 2000.

FAUNE

- poissons Introduits par des promeneurs ou fortuitement par des oiseaux d’eau, le brochet, la perche, le poisson-chat et la perche-soleil sont les prédateurs les plus présents. On y trouve également la carpe miroir, la carpe cuir (visibles dans le Grand Lac et dans le petit lac à côté du Pont Iris), la tanche, le gardon et le goujon, la brème commune, la brème bordelière ainsi que le poisson rouge.

- amphibiens Entre autres, le crapaud calamite, des salamandres et des tritons.

- oiseaux Si certains sont difficiles à observer, ce n’est pas le cas de la pie, qui fréquente les prairies du Parc
Parmi les 140 espèces inventoriées, l’espèce emblématique du parc est le blongios nain, le plus petit des hérons d’Europe. Plusieurs couples nicheurs de cette espèce menacée y sont observés et s’y reproduisent. Autres espèces rares, le martin pêcheur et le pic noir sont régulièrement observées dans le Parc, parce qu’ils y trouvent des habitats favorables à leur alimentation ou leur reproduction. De nombreux oiseaux d’eau migrateurs (fuligule milouin, canard souchet, bruant des roseaux, grèbe castagneux, butor étoilé8, chevalier guignette…) font escale dans le parc. De même, grâce au phénomène de marnage de l’étang des Brouillards et du Vallon, les oiseaux limicoles (gravelots, bécassines…) peuvent s’arrêter et se nourrir dans le parc. Plus communes, poule d’eau, grèbe huppé, le cygne, foulque sont des habitués des lacs, alors que les bois abritent le rouge-gorge, la mésange, le pic vert, le pic épeiche et le hibou moyen-duc. Faucon crécerelle, épervier d’Europe, alouette des champs sont visibles en milieu ouvert.

- mammifères Le parc étant enclavé dans une zone urbanisée, le nombre d’espèces de mammifères reste limité. On peut néanmoins parfois observer le renard roux, qui se reproduit dans le parc, ainsi que de nombreux lapins de garenne, souvent peu farouches.
Parfois, on observe fouines, belettes et hérissons.
L’analyse des déjections des hiboux moyen-duc indiquent la présence de musaraignes musette, campagnols des champs, mulots sylvestres, souris grises dans le parc, ainsi que le lérot d’Europe et le rat des moissons, plus rares dans le département.
Des chauve-souris chassent au-dessus de plans d’eau du parc, malgré l’absence de bâtiments ou de vieux arbres où elles pourraient s’établir.

FLORE

Une riche végétation, horticole (séquoia, cèdre du Liban, gingko biloba, tulipier de Virginie ; rosiers ; tulipes & dahlias…), mais aussi sauvage, dont toute la gamme de plantes aquatiques (de pleine eau, de berge ou de marécage) dont des saules, des aulnes, le rubanier ou l’utriculaire commune, plante carnivore flottant entre 2 eaux.

GESTION ÉCOLOGIQUE

Les pairies ne sont fauchées qu’une fois par an, à la fin de l’été pour respecter le cycle des plantes et de la faune.
25 gardiens à cheval ou à VTT.

CONCLUSION

Parc très apprécié (près de 2 millions de personnes par an),…
La diversité de ses paysages, son relief et l’aménagement harmonieux des espaces naturels et des équipements pour les jeux et le sport en font un parc attractif, à voir absolument et en toutes saisons.

VISITES

Le parc compte 8 chemins de randonnée.

2 parcours autour des lacs, de 1 ou 2 km, comportent des stations illustrées avec une information sur la faune et la flore autour du lac. Le premier parcours mène de la Maison du Parc aux berges du Grand Lac ; le second du Pont Iris aux rivages des lacs supérieurs. Idéal aussi en famille.

Des visites guidées et des animations nature pour découvrir la faune et la flore, des ateliers et des expositions sont proposés toute l’année : renseignements à la Maison du parc (01 43 11 13 00)

ATTENTION : HORAIRES VARIABLES

- du 1er janvier au 28 février : de 7h30 à 18h00
- du 1er mars au 31 mars : de 7h30 à 19h00
- du 1er avril au 30 avril : de 7h30 à 20h30
- du 1er mai au 30 août : de 7h00 à 21h00
- du 1er septembre au 30 septembre : de 7h30 à 20h00
- du 1er octobre au 30 octobre : de 7h30 à 19h00
- du 1er novembre au 31 décembre : de 7h30 à 18h00

A NE PAS RATER

- la Maison du Parc : organise de nombreuses manifestations, expositions et visites thématiques
- le belvédère, situé à 35 mètres au-dessus du Grand Lac, permet de profiter d’une vue panoramique sur le parc
- la végétation autour du Grand Lac et…
- …sur le lac, en faisant du pédalo

ACCÈS

55 bis avenue Waldeck Rochet, 93 120 La Courneuve
RER B La Courneuve Aubervilliers
Bus 249, 250 ou 302

CONTACT

tél. : 01 43 11 13 00


ALLEZ VOIR DES BAMBOUS À SAINT-RÉMY

Le 11 et 12 septembre 2010, de 10h à 18h, Marc et Florence BOUILLON (Présidente de l’Association Européenne du Bambou – section France) vous accueillent dans leur jardin (je devrais dire : dans l’univers du Bambou) au JARDIN D’EMERAUDE

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Allez voir en place de nombreuses espèces et variétés, dont des bêtes de presque 10m de haut, leurs introductions récentes à l’essai, leurs solutions techniques pour gérer les traçants et l’ambiance rare qu’ils ont créée.

L’entrée

3 € : entièrement reversés à l’association Jardins & Santé.

Jardins & Santé est une association de bénévoles (jardiniers, architectes, paysagistes, botanistes, journalistes, médecins) convaincus de l’effet bénéfique du jardin et de la pratique d’un jardinage adapté en milieu hospitalier et médico-social pour accompagner tant les personnes handicapées que leur famille et le personnel soignant.

S’y rendre

33 rue Ditte, 78470 St Rémy-lès-Chevreuse

en voiture : garez-vous au Parking Jean Racine, à 200 mètres du jardin 

en transports en commun : RER B Saint-Rémy-lès-Chevreuse et 10 minutes de marche

Contact

06 11 64 50 28 ou 06 20 46 44 00


LES VAUX DE CERNAY (78) : PRENEZ VOS AQUARELLES !

Les Vaux de Cernay constituent un site remarquable, situé dans le périmètre du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse, sur les communes d’Auffargis et Cernay-la-Ville (route départementale D24, très pittoresque mais dangereuse par endroits et notamment dans les courbes, et pas qu’à cause des nombreuses motos).

La partie la plus touristique du site s’étend sur environ cinq kilomètres et comprend les étangs et les ruines de l’ancienne abbaye cistercienne de Cernay.

GÉOLOGIE

Il s’agit d’un vallon étroit, creusé par le Ru des Vaux, dans un paysage de dalle de grès effondrée en chaos, à cause des sables de Fontainebleau dégoulinés par en-dessous. Les sables constituent un dépôt marin très épais, d’époque Oligocène.
Au-dessus de la dalle de grès (initialement de l’ordre de 5 m d’épaisseur), présence de meulière.
Le fond du paysage, sur lequel coule le Ru de Vaux, au-dessus d’un socle de craie, est en argile (argile rouge vue près du Canal de Port-Royal-des-Champs ?).
Dans le sens de l’écoulement, le ru traverse le domaine de l’Abbaye des Vaux-de-Cernay, forme un vaste étang (tout en longueur) et redevient ru, après de nombreuses cascatelles (on entend parfois « cascades » mais c’est vraiment un trop grand mot) appelées « bouillons de Cernay ». Sur le parcours, plusieurs moulins, dont un en-dessous de la route-barrage qu’on traverse dans le secteur des auberges.

ÉCOLOGIE & BIODIVERSITÉ

Les pentes escarpées du vallon sont couvertes de forêts, notamment de chêne, constituant des bois domaniaux gérés par l’ONF. Massacrés par l’ONF, au vu de la coupe qui se prépare près de l’étang…

Avec ses étangs, prairies et friches humides, roselières et forêts marécageuses, le site des Vaux de Cernay est d’un intérêt écologique supranational (espèces végétales protégées).
Les travaux de restauration menés par le Parc Naturel Régional et les communes, ont permis de retrouver une riche population piscicole (gardons, perches, tanches, carpes).
Près de l’étang, population jamais vue ailleurs de Sorbier des Oiseleurs Sorbus aucuparia ROSACÉES très hauts ! Secteurs marécageux et de tourbières (sphaigne).
Grèbes huppés vus sur l’étang.

ART

Prenez vos aquarelles ! Ce site constitue un paysage pittoresque qui a séduit au cours de la seconde moitié du xixe siècle des peintres qui travaillaient en plein air sur le motif et logeaient dans de conviviales auberges, « Chez Léopold » ou « Au Rendez-vous des Artistes ».
Les peintres de l’école de Cernay sont peu connus. Leur chef de file était Léon Germain Pelouse auquel un monument, dû au sculpteur Falguière a été dédié (situé près de la digue de l’étang de Cernay).
Ils seront imités par de nombreux touristes.

LE RU DES VAUX

Le Ru des Vaux prend sa source dans la commune du Perray-en-Yvelines, dans un secteur qui a été aménagé au xviie siècle pour pourvoir à l’alimentation en eau du parc de Versailles. Il constitue l’émissaire naturel de l’étang du Perray, créé en 1684 et dont les eaux étaient détournées vers l’étang de Saint-Quentin.
Il rejoint l’Yvette à Dampierre-en-Yvelines après avoir traversé l’étang de l’Abbaye, l’étang de Cernay et le parc du château de Dampierre dont il alimente les pièces d’eau.
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À VOIR

  • le château de Dampierre
  • l’abbaye des Vaux de Cernay
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    Rattachée en 1147 à l’ordre des Cisterciens, elle devient un hôtel particulier du baron de ROTSCHILD au 19e s.
    On y découvre la salle des Moines et les ruines de l’église abbatiale.
    Dans le parc de 75 hectares, lieu de flânerie, on trouve le colombier de la fontaine Saint-Thibault.
    Aujourd’hui, c’est un établissement hôtelier qui appartient depuis 1989 au groupe « Les hôtels particuliers ».
    On peut aussi le découvrir à l’occasion de manifestations culturelles.

  • S’Y RENDRE

    En voiture.
    Mais possibilité d’accéder à l’Abbaye des Vaux de Cernay avec le Baladobus depuis les gares de Rambouillet et Saint Rémy les Chevreuse !!

    RANDONNER

    Les sous-bois abondants sont parcourus de nombreux sentiers balisés par le Parc Naturel Régional et par une branche du GR1.

  • une boucle de 21 km, en partant du château de Dampierre
  • numriser00079275c0.jpg
    Départ : château de Dampierre en Yvelines : suivre les balises rouges et blanches du GR 1
    passer devant la Maison de fer
    en passant par le site des Vaux de Cernay, poursuivre par le Bois des maréchaux
    après avoir longé l’étang des Vaux de Cernay, suivre le GR dans les bois des cinq cents Arpents
    reprendre ensuite à droite la route forestière des Cinq cents arpents : la suivre jusqu’à la sortie du bois
    prendre ensuite sur la gauche le chemin menant à la Massicoterie
    une fois passée la route D202, le chemin à droite conduit à un carrefour : il faudra prendre la 2e à droite
    traverser Champ Romery, avant de pénétrer dans un bois et retrouver les balises rouges et blanches du GR 1 sur la gauche entre 2 clotures
    poursuivre sur ce chemin avant de prendre à droite pour rejoindre la Maison de Fer (gîte d’étape du GR1)

  • une boucle de 13 km
  • Il y un joli petit circuit pédestre de 13 km, entre Auffargis et Cernay la Ville, offrant notamment la découverte des cascades des Vaux de Cernay et un détour à la ferme des Vallées et quelques vues sur les vestiges du passé de l’abbaye des Vaux de Cernay :
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    VISITER L’ABBAYE DES VAUX DE CERNAY

    Week-ends et jours fériés.

    tarifs :

    • visite libre : adultes : 6 € ; enfants de 5 à 12 ans : 3 € ; enfants de moins de 5 ans : gratuit

    • visite guidée (dimanche) : adultes : 8 € ; enfants : 5 €

    • forfait visite libre + salon de thé : inclus le droit d’entrée + une assiette de pâtisseries et une boisson chaude ou froide non alcoolisée : 15 €.

    • forfait visite guidée + salon de thé : dimanche : inclus le droit d’entrée de la visite gudiée du Domaine + une assiette de pâtisseries et une boisson chaude ou froide non alcoolisée : 18 €.

    contact :

    01 34 85 23 00
    cernay@leshotelsparticuliers.com


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