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Liste des articles dans la catégorie SORTIES.
Serres du Centre de Production Horticole de la Ville de Paris, à Rungis
Ce sont les serres de Rungis qui produisent les 3 millions de plantes saisonnières nécessaires au fleurissement des 450 jardins publics de Paris.
Ici, pour un plus grand respect de l’environnement, les traitements chimiques ont été fortement diminués, grâce à l’utilisation de la lutte intégrée et à la mise en œuvre de façons culturales peu propices aux parasites et champignons.
Pour limiter le volume de godets en plastique, la Ville a investi dans une repiqueuse qui permet de réutiliser les mêmes plaques de rempotage plusieurs années de suite.
Le choix des espèces et variétés cultivées prend en compte leur résistance aux maladies de façon à limiter les traitements.
Les Jardins de Bagatelle
Une histoire de plus de 2 siècles, jallonnée par d’illustres propriétaires : le Maréchal D’Estrées et le Comte d’Artois au 18e s. ; Napoléon et des propriétaires anglais au 19e s. Le Parc devient domaine de la Ville de Paris en 1905, sous l’impulsion de J.C.N. FORESTIER.
Plusieurs styles de jardins en un : parterres classiques, jardin anglo chinois, jardins paysagers à l’anglaise. Au XXe s. sont rajoutés des jardins de collections végétales (roseraie, iris, clématites, plantes aquatiques, bulbes dans les pelouses) et, plus récemment, collections de rosiers paysagers et de rosiers botaniques qui s’adaptent mieux à une gestion environnementale.
RANDONNÉE ÉCOLOGIQUE AU BOIS DE VINCENNES : diversité des milieux, plantes et animaux
Vivez au rythme de la nature et de la randonnée pour mieux apprécier la richesse écologique du Bois de Vincennes !
A l’occasion de la traversée de différents secteurs du bois, nous commentons sa gestion différenciée, différente des secteurs horticoles (très fréquentés et très « soignés ») en direction du cœur du massif forestier : en ce sens, les interventions limitées permettent aux plantes et animaux de s’y faire une place.
Sur les pelouses les moins fréquentées, fauchées seulement tous les 2 à 4 ans, les insectes trouvent des fleurs à polliniser et les oiseaux de quoi se nourrir ; une réserve ornithologique leur permet de trouver le calme qui favorise la nidification et les arbustes fruitiers qui leur procureront leur nourriture hivernale ; signe de leur activité, des bottes de gui nombreuses poussent dans les arbres voisins ; pour soutenir le semis naturel pratiqué par les oiseaux, des plantations sont faites pour restaurer le massif forestier endommagé par la tempête de 1999.
THÈMES ABORDÉS : gestion différenciée ; biodiversité ; augmenter la diversité des milieux, des plantes, des animaux ; limiter la biodiversité exogène.
LA GESTION ÉCOLOGIQUE
1. gestion horticole soignée des secteurs jardinés
mise en valeur des collections horticoles et botaniques
• Parc Floral
• squares
• École Du Breuil
• Parc Zoologique
• hippodrome
• INSEP
• abords des lacs
méthodes :
• massifs taillés, régulièrement remplacés…
• tonte et arrosage réguliers des pelouses
• collecte des feuilles et déchets végétaux
• limitation de l’utilisation de produits phytosanitaires
> certification ISO 14001
2. fauche extensive des prairies arborées
• gyrobroyage
• plan de fauchage différencié, revu chaque année : d’un fauchage total, à raison de 3-4 passages / an dans les zones de forte fréquentation à 1 fauchage tous les 2 à 4 ans dans des secteurs moins fréquentés
3. curage raisonné des lacs et rivières
• Gravelle
• Minimes
• Saint-Mandé
• Daumesnil
• rivières
méthodes :
• pour éviter l’envasement, curage tous les 3-4 ans
• pour traumatiser le moins possible la faune, en octobre-novembre
4. gestion forestière du massif forestier
• enclos de reboisement
• régénération naturelle
• plantation de plants forestiers
• maintien de ronciers
• dégagement manuel des jeunes arbres
• éclaircies pour favoriser un développement harmonieux
• chevaux ardennais au service du bois
• arbres morts et tas de branches conservés
PUBLIC : marcheurs : le parcours fait 8 km !
SE MUNIR DE :
- boissons & en-cas (fruits…)
- pique-nique
- loupe, jumelles…
- appareil photo
- livres permettant l’identification des plantes & animaux : guides, faunes, flores
- sachets plastique pour récoltes (échantillons d’herbier, plumes, coquilles…)
- crayons, plumes, pinceaux… ; crayons de couleur, feutres, gouaches, aquarelles…
JARDIN RENÉ DUMONT = ANCIEN JARDIN D’AGRONOMIE TROPICALE : un souvenir de l’exposition coloniale de 1907
Ancien « Jardin d’essai colonial », ou, depuis 1907, « Jardin colonial », il a accueilli, de mai à octobre 1907, l’exposition coloniale dite de Nogent-sur-Marne.
Riche de ce passé historique, des vestiges de monuments qui rappellent ce passé en débat, il pourrait devenir un jardin dédié au développement durable : le rapport est évident entre les colonies et une attention portée à l’avenir de la planète : il passe par la coopération nord-sud, c’est-à-dire entre anciens colons et anciens colonisés, y compris autour d’une agriculture respectueuse de l’environnement.
Le « fond de commerce » du Jardin a été de réceptionner des fruits & graines de plantes vivrières (céréales, fruits & légumes) et utilitaires (Hévéa pour en faire le caoutchouc ; telles plantes à fibres textiles ; essences potentiellement insectifuges ou insecticides) pour en organiser, en serre, l’amélioration. L’objectif : renvoyer dans les colonies de l’époque, des variétés améliorées. D’où un cadre extra-ordinaire : voyez par vous-mêmes :
http://www.dailymotion.com/video/xduy2c
Depuis 1898, sous la direction de Jean Thadée DYBOWSKI, l’Etat avait installé sur le périmètre des instituts scientifiques qui travaillaient à l’amélioration des plantes tropicales. Après de nombreuses délocalisations, quelques instituts de recherche en agronomie tropicale & développement durable (parmi lesquels le CIRED) entretiennent encore une petite activité sur le site. Mais c’est l’Exposition coloniale dite de Nogent, entre mai & octobre 1907, qui marque le plus cette enclave de 4 hectares du côté de Nogent, dans le Bois de Vincennes .
Un souvenir de l’exposition coloniale de 1907
Une seconde exposition coloniale (la première datant de 1905) est donnée sur le site en 1907 : des pavillons évocateurs des colonies de l’époque sont construits sur le périmètre de l’ancien jardin d’essais colonial – plusieurs y seront remontés à la fin de l’exposition coloniale de Marseille de 1906. Ils accueilleront des hommes et des femmes venus d’ailleurs, présenter leur région, leurs animaux, leurs coutumes, leurs richesses : il faut donner envie à des métropolitains d’aller s’établir dans ses colonies qui s’essoufflent : Eugène ETIENNE y est pour beaucoup.
1914-1918 : le jardin abrite « l’hôpital bénévole du jardin colonial », comme l’indique la signature du monument aux ressortissants des colonies, morts lors de la Première Guerre. Viennent s’y refaire une santé les Tirailleurs de toutes origines, venus de tout l’Empire défendre le sol de France, qu’ils appellent eux-mêmes « notre mère patrie ». Certains seront enterrés au cimetière de Nogent.
1925 : inauguration du monument aux morts Malgaches : artistiquement très typé Années 20.
1920 : en présence du Maréchal Joffre, M. Albert SARRAUT, ministre des colonies, inaugure une première pagode. 1922 : l’empereur d’Annam KHAÏ DINH, accompagné de son fils, le futur empereur BAO DAÏ, se rend au Temple du souvenir indochinois : il y dépose à cette occasion des objets rituels précieux. Tellement précieux qu’ils seront en grande partie volés, probablement par ceux-la mêmes qui mettront le feu au somptueux Grand Dinh en 1984, après le passage des Monuments historiques.
1931 : lors de l’exposition coloniale organisée par le maréchal Lyautey, le jardin est au sommet de sa gloire. La foule s’y presse nombreuse. C’est à la fois un lieu de promenade et un lieu de culte du souvenir souvent fréquenté par les ministres des colonies.
Survient la deuxième guerre mondiale : le jardin sombre lentement dans une certaine forme d’oubli. Les échos des musiques et des chants d’outre-mer se sont tus, bien des bâtiments ont disparu.
Le jardin est racheté par la Ville de Paris en 2003
En 2004, le magnifique Pavillon du Congo périt dans un incendie.
Le pavillon de l’Indochine, restauré, accueillera (dès 2011 ?) un lieu d’information et d’exposition permanent sur l’histoire du site.
Le jardin, devenu public et ouvert gratuitement aux horaires des parcs & jardins parisiens, est un très bel endroit !
RENDEZ-VOUS : 45 bis, avenue de la Belle Gabrielle (RER A : Nogent-sur-Marne et 5-10 min. de marche)
LE JARDIN NATUREL PIERRE-EMMANUEL : des milieux en danger en Île-de-France
Plusieurs milieux « naturels » en cours de raréfaction en l’Île-de-France, ont été créés de toutes pièces dans ce jardin de 6.300 m2, ouvert en 1996. La mare entourée de sa zone humide, la pelouse calcaire, la friche urbaine, un sous-bois.
Dans ce jardin , la biodiversité est à la fête : pas d’herbicides et des herbes fauchées seulement 2 fois par an : reviennent les insectes pollinisateurs et les agents de la dissémination : oiseaux, insectes, petits rongeurs, venant parfois du Père-Lachaise mitoyen ; avec les feuilles tombées des arbres, les branches élaguées sont maintenues dans le sous-bois : le sol s’enrichit d’humus (plus besoin d’engrais !) et les hérissons trouvent un abri : ils se nourriront des limaces et escargots qui menacent les plantes : pas besoin de pesticides !
étude de définition : avec les paysagistes Gilles Clément et Philippe NIEZ
concepteurs : Agnès BROCHET paysagiste DPLG, Laurent GERARD, Sylvestre VOISIN OGE écologie & Jean-Pierre BRUN SCB économie
accès : 120 rue de la Réunion, 75020 Paris (M° Alexandre-Dumas)