LE JARDIN ALPIN DU JARDIN DES PLANTES DE PARIS
En plein Paris, niché au coeur du Jardin des Plantes, le jardin alpin rassemble plus de 2000 espèces végétales montagnardes.
L’ancêtre du jardin alpin fut créé en 1640, sous l’appellation « Jardin des Plantes de montagne ». Agrandi et embelli au cours du mandat de Buffon, pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle, il ne prendra sa forme actuelle qu’à partir de 1931. Il est alors installé à l’emplacement du Carré des couches, auparavant consacré à la multiplication des plantes destinées aux collections systématiques de l’École de botanique.
S’étendant sur plus 4000m2, le jardin alpin réunit en un même lieu des collections de plantes issues de régions de haute, moyenne et basse altitude du monde entier. La présentation des végétaux s’effectue en fonction de leur origine géographique (ou de leurs affinités écologiques). Les jardiniers ont créé de véritables micro-climats, en tirant partie de la localisation du jardin. Sa situation, en dépression par rapport à la Ménagerie et aux allées environnantes du Jardin des Plantes et sous la protection d’arbres, le protège des vents desséchants, du froid intense et des grandes chaleurs. Néanmoins, certaines conditions naturelles s’avèrent délicates à recréer. Ainsi, en hiver, les plantes des montagnes exigent une période de repos, sans pluie, et à l’abri du gel, dont elles sont protégées, dans leur environnement d’origine, grâce à un manteau neigeux. Afin de retrouver ces conditions, certains végétaux du jardin alpin sont donc recouverts de bâches ou de châssis vitrés dès l’automne.
À ne pas rater : le pistachier, doyen du Jardin des Plantes, grâce auquel Sébastien Vaillant prouva l’existence de la sexualité végétale, en 1718.
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